mercredi 20 janvier 2016

Le challenge de ma vie

Les cinq années qui viennent de s'écouler, intenses et passionnantes, m'ont laissée un regret au fond des poches.
Celui de ne pas arriver à écrire un roman. Celui d'être incapable d'écrire plus de 20 000 signes (hors BD, bien sûr parce que là, j'y arrive sans souci).
Pourtant, écrire un roman ado, qu'est ce que j'en ai rêvé !
J'en ai même pleuré, parfois. Je n'ai pas honte de le dire.

Je me revois, devant ma page blanche sur l'écran, arrivant péniblement à extirper une ou deux phrases.

Et puis, il y a eu cette discussion, en fin d'année dernière, avec l'une de mes nouvelles éditrices.
Elle me demande : "Tu voudrais m'écrire un roman pour les ados ?".
J'en suis restée bouche bée, l'esprit bousculé par mille émotions, mille craintes.
Puis j'ai dit "oui". Timidement. Fébrilement.
Je me suis dit que cette chance-là ne se reproduirait pas deux fois.
Que je devais essayer de toutes mes forces.

Depuis, j'en suis à à peine plus de 35 000 signes.
Chaque ligne, chaque page est issue d'un long accouchement sans péridurale.
Mentalement, je me suis fixée l'objectif d'atteindre les 90 000 signes minimum.

Je tremble, je tâtonne, je bloque, je reprends.
C'est le challenge de ma vie...