Le premier jour, elle fut toute seule.
Au milieu de la place en mouvements.
Debout, les bras levés, le menton droit.
Le deuxième jour, ils furent deux.
Elle et lui.
Deux inconnus dans leurs habits de fortune.
Au milieu de la même place, les bras levés.
Ensemble.
Le troisième jour, ils furent cinq.
C'est un chiffre précis. Ca compte, cinq.
A cinq, on est déjà plus d'un.
A cinq, ça fait dix bras levés.
Et plus de souffle dans les cris.
Le quatrième jour, il furent vingt.
Quel beau chiffre, vingt. Un chiffre qui grossit.
Elle, lui, eux. Tous ensemble.
A vingt, on commence à les voir.
Et à les entendre.
...
Très beau et empli d'émotion !
RépondreSupprimerC'est tout simplement magnifique !
RépondreSupprimerha oui, MAGNIFIQUE !!!!!! yves
RépondreSupprimerelle me résonne encore à l'oreille ta petite ritournelle... quelle intensité sur le fil, bravo ingrid !
RépondreSupprimerTrès émouvant!
RépondreSupprimerTrès bel extrait, bravo !
RépondreSupprimerJ'espère que ce texte finit bien…
Oui, aussi bien que possible.. :)
RépondreSupprimerIl est magnifique ton texte !
RépondreSupprimerIl me plaît drôlement aussi!
RépondreSupprimerC'est très beau. Je suis très touchée, moi qui vais souvent en Tunisie.
RépondreSupprimertrès beau texte ! ^_^
RépondreSupprimerC'est très beau ...
RépondreSupprimerBeau, beau, beau puissance 10... C'est un beau chiffre 10.
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